L’Hypnose Intégrale

pour rendre sa puissance à l’Hypnose thérapeutique !

La petite histoire de...

"Comment je suis devenu (par inadvertance)

EXPERT de l'arrêt du TABAC ".


Au début de ma pratique de l’hypnose thérapeutique à Grenoble (aujourd'hui, j'exerce également à Meylan 38240), je n’étais pas à l’aise avec les fumeurs et leur demande de sevrage, pour diverses raisons que je vais détailler ci-après. Malgré les conseils de certains professionnels de l’hypnose (de Grenoble et d'ailleurs), qui répétaient inlassablement que l’arrêt du tabac est un bon moyen de remplir son cabinet, je n’ai pas cédé à la tentation d'un succès facile, pourtant souvent promis et vanté.

 

Pourquoi ?

Parce que "L'arrêt du tabac" est un processus thérapeutique !

Premièrement

Les personnes qui se présentaient dans mon cabinet à Grenoble pour "l’arrêt du tabac par l’hypnose" venaient effectivement pour arrêter de fumer, mais pas toujours avec l'intention de s'engager dans un véritable cheminement thérapeutique. Pourtant, pour un grand nombre de personnes, que ce soit à Grenoble, à Meylan, ou ailleurs, il est tout à fait possible d'arrêter de fumer en une seule séance. Cependant, même dans un processus aussi rapide, un travail thérapeutique reste inévitable.

En conséquence, une fois libéré du tabac, le consultant se sent bien, très bien même, immédiatement ou rapidement, et ce, sans la cigarette ! C'est l'objectif. De plus, il ne cherche pas à combler le manque de tabac avec quelque chose de négatif pour lui. Comme je le dis toujours aux personnes qui me consultent : ARRÊTER DE FUMER NE SUFFIT PAS !

Cela signifie qu’après la séance, vous aurez arrêté de fumer et vous vous sentirez parfaitement bien ! Si, après avoir arrêté de fumer, vous ne vous sentez pas parfaitement bien, cela indique qu’il y a d’autres aspects à explorer, et qu'une seconde séance est nécessaire. La seconde séance est, quoi qu'il en soit, recommandée pour s'assurer que tout ce qui était lié au tabac ait été abordé, et pour avancer sur d'autres objectifs, en s'éloignant définitivement de cette problématique.

Il est également important de noter que certaines personnes auront besoin de plus de séances pour atteindre un état de bien-être complet et durable, en fonction de leur histoire personnelle et des défis qu'elles rencontrent.

Deuxièmement

Parfois, il m’arrivait d'observer des priorités thérapeutiques chez les personnes qui venaient me voir à Grenoble et, souvent, ce n’est pas le tabac qui m'apparaissait en premier. Et dans certains cas, je pouvais  facilement imaginer qu'aider une personne à arrêter de fumer pouvait être plus dommageable que profitable.

Troisièmement

Il y avait encore, à ce moment-là, des personnes qui pensaient que l’hypnose est un processus magique dans lequel le consultant n’a rien à faire qu’à dormir. En somme, cette catégorie de personnes ne comprenait même pas, entre autres choses, que je leur pose des questions en début de séance. Ce qu'ils voulaient, c'est que j’exerce ma magie, et ce, sans qu'ils aient à fournir l’effort minimum.

Aujourd'hui, la notoriété de l'hypnose, son utilisation médicale et sa validation scientifique ont amené au grand public une bien meilleure connaissance de l'hypnose et de ses possibilités thérapeutiques.

Maintenant que j'ai détaillé le "pourquoi" je n'étais pas à mon aise avec les personnes qui voulaient mettre fin à leur tabagisme.
J'aimerais partager le fait que ce désintérêt m'a amené à me spécialiser dans le stress, la phobie, l'anxiété, l'angoisse, etc, et ce début de parcours fut incroyablement enrichissant. Et certains de mes collègues à Grenoble et dans le Grésivaudan, qui avaient opté, au sortir de l'école, pour cette "spécialité tabac" m'envoyaient les cas qu'ils jugeaient trop complexes. (Angoissés, phobies, etc)

Donc, malgré l'étendue inouïe (et je pèse le mot) des applications de l'hypnose en thérapie, sa réputation pour les sevrages tabagiques surpasse tout autre emploi que l'on peut en faire, et ce, malgré les effets quasi "miraculeux" sur certaines problématiques, certaines phobies par exemple.
Ainsi, malgré mon expertise grandissante et proportionnelle au nombre de consultations qui ne cessent d'augmenter, les demandes pour le tabac continuent également à affluer et d’autant plus que les fumeurs entendaient parler de ma pratique par quelqu'un qui était sorti d’anxiété généralisée, d’une phobie sociale, de l’angoisse, etc, avec cette certitude que le praticien qui peut accompagner avec succès ce type de problématique, se jouera inévitablement avec facilité de la cigarette.

J’ai donc fini par céder à la tentation, je me suis intéressé plus que sérieusement à cette problématique de tabagisme, de tabac, de cigarette, de fumée.

La première étape, donc, a été de considérer que la personne qui veut arrêter de fumer et qui semble avoir d’autres choses à traiter (qui pourraient apparaître “urgentes"), pourra faire, avec son “arrêt du tabac” un premier pas intéressant vers un mieux être plus général et que ce premier pas peut constituer pour elle une reprise de confiance en elle, en ses capacités et ses ressources. Ainsi, il est important pour moi dans ce cas de le formuler clairement : “Ok, vous allez arrêter de fumer après cette séance... et pour les angoisses (ou toute autre chose) dont nous avons parlé, l’hypnose est une bonne méthode, etc." Et pour le reste, si c'est utile, chacun est libre d'avancer sur d'autres points ou pas. Quoi qu'il en soit, une séance d'arrêt du tabac qui a fait son œuvre est toujours une réconciliation avec une partie de soi et elle offre indéniablement une évolution personnelle plus générale.

Pour finir, j’ai donc étudié cette problématique qui est, dans l’étendue des addictions, bien spécifique. Mais je me suis
aussi intéressé aux addictions de façon générale. Et, l'hypnose et son état dissociatif, est d'un secours inespéré pour mettre en communication les parties

oubliées de la personne, oubliées ou qui ne communiquent plus entre elles.
Ce travail avec "les parties" est, sans nul doute, la base du travail avec l'addiction.

C'est de ce cheminement personnel et de mes recherches que j’ai tiré une puissante méthode de travail, qui, selon les cas, pourra se faire en une seule séance (deux sont préconisées) ou sur un plus long processus pour un travail complet. Cependant, je n'en dis pas plus car c'est le sujet d’un autre article.

En somme j’ai atteint une expertise en sevrage tabagique sans stress ni douleur, parce que je ne suis pas allé à la facilité et que je considère que le grand art de l’hypnose tient plus à ce lien privilégié avec l’inconscient, qu’à son pouvoir de suggestion (même si cela à son importance thérapeutique).

La méthode en 10 points.

1. Croire que c’est possible. Si vous n'y croyez pas encore en arrivant, je vais vous accompagner vers une nouvelle croyance.

2. La confiance en vos ressources. Je vais vous accompagner à vous faire confiance et à faire confiance à vos ressources comme moi-même je vous ferais confiance.

3. Vous projeter sans cigarette. La majorité des gens qui me consultent ne se sont pas projetés (positivement) dans l'après, et c'est pourtant une étape indispensable.

4. Atteinte de l'état hypnotique favorable. État dissociatif qui va favoriser la communication avec votre inconscient et avec les parties de vous dissociées en cause dans la problématique.

5. Communication et négociation avec votre inconscient.

6. Atteinte d'un état d’hypnose profond. (état somnambulique)

7. Reprogrammation.

8. État de relaxation “cellulaire”. Assimilation et intégration des changements.

9. Retour d’hypnose. Mais, au bon vouloir de votre inconscient, quand il aura achevé son œuvre.

10. Et nous finirons par un très court débrief avant votre retour dans le monde ordinaire.

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