L’Hypnose Intégrale
pour rendre sa puissance à l’Hypnose thérapeutique !
Quand il y a toujours plus d’hypnothérapeutes à MEYLAN, à Grenoble et de partout… qu’est-ce qui peut faire la différence ?
Aujourd’hui, qui le veut, s'il le peut financièrement, se forme à l'hypnose thérapeutique et ouvre après quelques semaines un cabinet d’hypnose.
Est-ce que l’évolution personnelle engendrée par une certification en hypnose thérapeutique, plus la somme des connaissances reçues et les techniques assimilées pendant cette formation, suffisent à accompagner d'autres personnes vers le changement ?
Eh bien... oui, c’est souvent le cas.
Cependant, une grande sensibilité ajoutée à “un parcours personnel formateur” portera l’accompagnement à un tout autre niveau.
Choisir un Hypno / Hypnoterapeute / Hypno-praticien / Praticien en hypnose / Hypnologue / Hypnotiste / Hypnotiseur…
Quand on choisit un accompagnant dans une discipline qui nous est encore inconnue, l’hypnose thérapeutique en l'occurrence, il est difficile de savoir, en découvrant un site internet (par exemple), quels sont les critères que je dois favoriser dans ce choix.
Donc, si l’on n’a pas de recommandation, il peut être tentant de se diriger vers un hypnothérapeute qui aura un tarif plus avantageux, et qui, certainement, débute. Et vous ne pourrez savoir si le tarif était vraiment avantageux qu’au nombre de séances que vous effectuerez. Car, de toute évidence, l’efficacité thérapeutique sera variable selon le débutant que vous rencontrerez et même, chez les praticiens expérimentés vous rencontrerez différents niveaux d’expertise. Et donc, selon l’expérience et la maîtrise de l’hypnothérapeute, la rapidité de résolution de la problématique (et corollairement le nombre de séances) sera également très variable.
Car, je le rappelle, l’hypnose thérapeutique est la plus brève des thérapies brèves !
Donc, débutant ou expérimenté, il est très important de prendre le temps de choisir la praticienne ou le praticien en hypnose qui vous accompagnera.
Un parcours formateur.
Quand je parle d’un parcours formateur, il n’est ici question ni d’étude, ni de parcours universitaire.
L’humain qui est assis en face de vous dans une séance d’hypnose, avec ses yeux qui retiennent quotidiennement des larmes, avec cette douleur au ventre et cette nécessité de se sentir enfin compris. A- t-il besoin d’un diagnostic, d’une catégorie, de conseils, de raconter sa vie à ne plus savoir démêler le vécu de l’inventé, de la science d’un grand universitaire qui pourra lui dire dans le détail ce qui se passe dans son cerveau au moment de sa crise d’angoisse ou... d’autre chose ?! D’un peu tout cela sans doute et… certainement d’autre chose !
Avant d’aller plus loin, une précision. Je ne suis évidemment pas en train d’écrire que le savoir théorique et scientifique est inutile, loin de moi l’idée de dénigrer les nombreuses formations que j’ai suivies ou données.
Ce que je pense, c’est qu’il y a mieux à faire dans une interaction thérapeutique que d’observer l’autre avec science. Il y a mieux à faire que de fouiller intellectuellement dans ses connaissances conscientes pour le comprendre.
Ainsi, avant même que les mots viennent brouiller la communication, il y a une connexion directe, d'homme à homme (homme : être humain sans considération de sexe:), d’inconscient à inconscient. Et je dirais que c’est moins intellectuel encore, ça se passe dans le ventre, une intelligence viscérale.... Et tout simplement, d'un être sensible à un autre !
Connaître la souffrance pour l’accompagner.
Je me souviens de ce prothésiste, et néanmoins thérapeute, qui me dit un jour: ”Vous n’êtes pas devenu thérapeute par hasard, il faut avoir eu son quota de souffrance pour devenir un bon accompagnant. Ça fait partie du parcours !”
À ce moment-là, son point de vue me dérange et me paraît bien définitif; sans que, toutefois, je puisse lui dire ce qui me gêne dans cette affirmation.
Et aujourd’hui, voilà ce que je sais :
Ce n’est pas la somme de nos souffrances qui va déterminer notre capacité à comprendre l’autre et à l’accompagner. Avoir souffert, c’est bien! :) mais ce n’est pas suffisant, sinon la terre serait peuplée d'excellents thérapeutes.
La résilience
Déjà, sur le plan de l’apprentissage, ce qui sera déterminant, c'est ce dépassement de la souffrance et cette capacité à grandir (il n’est jamais trop tard pour bien faire:) de nos expériences difficiles ! Et comme l'a dit un célèbre philosophe allemand, Friedrich Nietzsche : ”tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort” .
Peut-être plus fort et sans doute, une fois le passé dépassé, plus sensible encore. De cet sensibilité qui est une accuitée, un potentiel de connexion - aux autres, à toute chose et au monde.
Maintenant, faut-il avoir vécu toutes les névroses pour les comprendre ?
Névroses, définition : Les névroses regroupent tous les troubles psychiques chroniques ayant pour origine un conflit inconscient où le sujet n’est pas en rupture avec la réalité. Le sujet a conscience de ses troubles de façon plus ou moins marquée : il les conçoit au moins comme indésirables.
Donc, doit-on avoir soi-même expérimenté tous les maux, toutes les souffrances, les névroses, que l’on rencontre en séance pour les accompagner au mieux ?
Evidement, non, ce n'est pas une obligation - et évidement, oui, c'et un vrai plus que de connaitre la problématique de l'intérieur. Et même si cela ne fut qu’en puissance, en ce qui me concerne, je crois être passé par un bon nombre des problématiques pour lesquelles les gens me consultent. Phobies, angoisses, addictions, état plus ou moins dépressif, etc, sorte de voyage initiatique et formateur à travers la névrose.
Et bien que j’ai par la suite utilisé l’hypnose pour continuer à grandir (c'est une histoire sans fin et l'hypnose est instrument qui s'intègre à notre système profond et qui permet à quiconque - surtout s'il est sensible - de mieux fonctionner), je me retourne aujourd’hui comme celui qui à traversé un très long parcours avant d'acquérir sa certification. Et je pousse même parfois le déraisonnable jusqu'à penser que tout cela ne fut pas par hasard (...)
Passer de l’hyper-sensibilité à la super-sensibilité.
Pour conclure.
L'hypersensibilité peut être transmuée en super-sensibilité et devenir un super instrument de thérapeute. Car une grande sensibilité, quand elle n’est plus un instrument inconscient de réactivation de nos peurs, traumatismes et souffrances passées devient un prodigieux instrument de connexion et de compréhension de l’autre, du monde... de soi.
Et je conclurai avec un message à l’intention de tous ceux qui ne vivent pas encore leur sensibilité comme une chance.
“La véritable sensibilité prend sa source dans la force, et non dans la faiblesse.” Jean-Jacques de Lingrée
À bon entendeur…