Addiction Grenoble - Retrouver l’innocent

Retrouver l’innocent — parce que le coupable sera à jamais condamné

Plus on se sent coupable — même avec la meilleure volonté du monde — plus on se condamne.
Et plus on s’enferme dans ce que l’on voudrait pourtant faire cesser.

Bien sûr, la culpabilité a du sens.
Elle nous relie à nos valeurs, à notre conscience.
Mais dans le contexte de l’addiction, elle devient une double peine qui perpétue la condamnation :
on souffre d’un comportement qu’on n’arrive pas à changer,
et on se punit encore de ne pas réussir à le changer.
Et par cette attitude même, on se condamne à ne jamais y parvenir.


⚖️ Quand la culpabilité empêche l’innocence

Beaucoup de personnes que j’accompagne en hypnose à Grenoble et à Meylan me disent :

« Je me sens coupable de décevoir mes proches. »
« Je me dégoûte d’avoir recommencé. »
« J’ai honte de ce que je deviens. »

Et parfois, elles ne le disent même pas.
Mais tout leur corps exprime le mépris et la mésestime qu’elles se portent.

Et pourtant… cette culpabilité est un piège.
Elle ajoute de la difficulté à la difficulté.

Car qu’est-ce qu’un coupable ?
Quelqu’un qu’on accuse, qu’on stigmatise, qu’on montre du doigt.
Est-ce que cette personne se sent en sécurité ?
Est-elle dans les meilleures conditions pour changer ?
Ou va-t-elle trouver, inconsciemment, de nouvelles raisons de confirmer ce jugement ?

C’est exactement la même chose à l’intérieur de soi.

Plus on culpabilise la partie de soi qui génère le comportement désapprouvé,
plus on l’autonomise.
Plus on la renforce.
Plus on la coupe du reste de qui nous sommes.


* * * Le cercle vicieux de la dualité

Dans l’addiction, il y a toujours une dualité :
une partie veut s’en sortir, vivre, respirer, changer de vie…
et une autre interprète la réalité autrement.

Cette dualité devient une guerre.
Et la culpabilité ne fait que l’alimenter.

Plus je me mets la pression, plus la pression monte.
Plus je me déteste de recommencer, plus j’ai besoin de calmer cette tension.
Et plus je me persuade que le produit est indispensable pour y parvenir.

C’est un engrenage.
Une guerre intérieure sans fin.

 ~ Il faut faire la paix avec soi.
Sur le terrain de l’hostilité, on ne trouve que de l’hostilité.


° ° ° Redevenir innocent

La première étape du travail thérapeutique, c’est de cesser d’accuser.
Non pas pour justifier,
mais pour apaiser le conflit intérieur.

Parce que cette partie de nous agit toujours pour une raison —
souvent bonne à sa manière :
protéger, anesthésier, stimuler, chercher le plaisir, ou simplement tenir debout.

Tant qu’elle reste jugée, stigmatisée, elle ne peut pas évoluer.
Elle reste coupable.

L’état d’hypnose offre un espace de réconciliation :
un lieu intérieur où les différentes parts de nous peuvent dialoguer.

Le talent précieux de l’hypnose,
c’est qu’elle permet d’utiliser l’état dissociatif hypnotique pour séparer la conscience de l’inconscient,
et engager un véritable dialogue intérieur.

C’est ce dialogue qui rend la réconciliation possible.
Et ça marche.

Une rencontre où la culpabilité s’apaise,
où le dialogue remplace le reproche,
où la personne recommence à se sentir entière.

En s’adressant directement à la partie en cause dans l’addiction,
on ne crée pas de conflit.
On lui demande, ensuite, de trouver elle-même une autre voie.

C’est ce qui crée l’élan nouveau.
On n’arrête pas une addiction :
on passe à un état de bien-être supérieur,
où l’addiction n’a simplement plus sa place.


* * * Hypnose et addictions à Grenoble et Meylan : retrouver la paix intérieure

Redevenir innocent, ce n’est pas effacer le passé.
Mais on ne peut pas apaiser ce qu’on continue de condamner.

Dans mes cabinets d’hypnose à Grenoble et à Meylan,
j’accompagne depuis plus de 11 ans des personnes à sortir du cercle de la culpabilité,
du stress et des comportements addictifs.

Ce processus ne passe pas par la volonté — jamais.
Mais par la compréhension, la bienveillance et la réconciliation intérieure.


Parce que pour avancer, il ne s’agit pas de devenir quelqu’un d’autre.
Il s’agit simplement de cesser de se faire du mal,
et de s’autoriser, enfin, à être humain.
Ni trop, ni trop peu.
Simplement humain.


Grégory Rogier
Hypnothérapeute à Grenoble & Meylan
Spécialiste du stress, de l’angoisse et des addictions

“On ne peut pas se libérer d’une part de soi qu’on continue de condamner.”


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