Quand reconnaître son erreur devient un acte de force

 

Le biais des coûts irrécupérables : quand reconnaître son erreur devient un acte de force

Dans nos vies, reconnaître que l’on s’est trompé est souvent perçu comme une faiblesse.
En réalité, il s’agit d’un acte de lucidité, de courage et de souveraineté intérieure.

En psychologie cognitive, ce phénomène est directement lié à un biais bien identifié : le biais des coûts irrécupérables (sunk cost fallacy).


Qu’est-ce que le biais des coûts irrécupérables ?

Le biais des coûts irrécupérables décrit la tendance à poursuivre une action ou un projet simplement parce qu’on y a déjà investi du temps, de l’argent, de l’énergie ou des émotions ou que l'on a dejà beaucoup pérdu.
Même lorsque les faits montrent clairement que la situation n’est pas viable, l’individu se sent piégé.

Exemples fréquents :

  • Continuer un projet professionnel voué à l’échec, « parce qu’on y a déjà mis trop de ressources ».

  • S’accrocher à une habitude nuisible, « parce que changer demanderait de reconnaître son erreur ».

  • Rester dans une relation qui ne rend pas heureux, « parce qu’on a beaucoup pérdu pour cette relation ».


Pourquoi est-ce si difficile d’admettre qu’on s’est trompé ?

Ce biais agit comme une barrière psychologique :

  • Il joue sur l’orgueil (je ne veux pas perdre la face).

  • Il nourrit la peur du jugement social (que vont penser les autres si je change d’avis ?).

  • Il entretient l’illusion de contrôle (si je continue, je finirai bien par y arriver).

Mais en réalité, s’obstiner aggrave la perte.
On ajoute du temps, de l’énergie et de la souffrance à un chemin qui ne mène nulle part.


Reconnaître son erreur : un acte thérapeutique et souverain

En thérapie, j’observe régulièrement ce basculement : le jour où une personne accepte de dire « je me suis trompé », une énergie nouvelle surgit.
Loin d’être une faiblesse, c’est une véritable libération.

Reconnaître son erreur, c’est :

  • Refuser d’être prisonnier de ses choix.

  • Rompre avec le poids des pertes irrécupérables.

  • Retrouver le pouvoir de choisir en conscience, ici et maintenant.

C’est dans ce moment précis que s’incarne la souveraineté intérieure :
ne plus avancer par automatisme, mais redevenir maître de sa trajectoire.


Faire demi-tour : un signe de maturité

Faire demi-tour n’est pas un échec.
C’est un signe de maturité, de liberté et de confiance retrouvée.

La vraie force n’est pas de persister coûte que coûte.
La vraie force est de savoir changer de chemin, pour redevenir aligné avec soi-même.


???? Et vous, sur quel chemin persistez-vous « parce que vous avez déjà trop donné ou trop perdu » ?
Il faut savoir reconnaître ce piège au plus vite, car c’est le premier pas vers un choix plus juste… et plus libre.

✨ Et s’offrir l’énergie d’une véritable évolution !


Reconnaître son erreur : un pas de plus vers la force.

 

Hypnose
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